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Mise à jour de l’équipe de négociation de la direction 28 octobre 2021

October 29, 2021
Bulletin d'information

FIN DE LA MÉDIATION : LES EXIGENCES DE L’ÉQUIPE DE NÉGOCIATION DES CAAT-A JUGÉES « COMPLÈTEMENT IRRÉALISTES »

 

Selon le rapport, l’équipe de négociation des CAAT-A a ignoré les conseils du médiateur et poursuivi son approche axée sur la grève.

 

Les collèges, représentés par le Conseil des employeurs des collèges (CEC) et l’équipe de négociation des CAAT-A affiliée au SEFPO représentant les professeures et professeurs, les bibliothécaires et les conseillères et conseillers à temps plein et à charge partielle, ont entamé une médiation le mardi 28 septembre 2021. L’équipe de négociation des CAAT-A a demandé une médiation et nommé M. Brian Keller comme médiateur. Aujourd’hui, ce dernier a mis fin à la médiation et a publié un rapport cinglant tant à l’égard de l’approche de la négociation que des revendications déposées par l’équipe de négociation des CAAT-A.

 

Le jeudi 28 octobre 2021, M. Brian Keller a publié un rapport de médiation dans lequel il avise qu’il met fin à la médiation en raison du refus de l’équipe de négociation des CAAT-A de faire des demandes raisonnables :

 

« En résumé, selon moi, l’équipe de négociation des CAAT-A n’a pas engagé de véritables négociations en vue de la création d’une nouvelle convention collective. Lors de ma rencontre préliminaire et subséquente avec l’équipe de négociation des CAAT-A, je pensais avoir clairement expliqué que presque tout ce qui était demandé était irréalisable soit par des négociations directes avec l’employeur, soit, le cas échéant, par un arbitrage exécutoire. Mon avis n’a pas changé depuis. Bon nombre des demandes de l’équipe de négociation des CAAT-A sont très ambitieuses et totalement irréalistes. L’équipe de négociation des CAAT-A prétend le reconnaitre, mais n’a montré aucune volonté de modérer suffisamment ses demandes pour me donner l’espoir qu’une médiation supplémentaire à ce stade pourrait aboutir à un accord. »

Depuis le début des négociations, le CEC s’inquiète du fait que l’équipe de négociation des CAAT-A a l’intention de déclencher une grève en raison de revendications déraisonnables et illégales qu’elle sait irréalisables même en négociant. M. Brian Keller a confirmé cette conviction :

« En tant que médiateur, ce n’est pas mon rôle de remettre en cause la stratégie de l’une ou l’autre des parties. Cependant, quelle que soit la stratégie de l’équipe de négociation des CAAT-A, il est évident pour moi qu’elle ne fonctionne pas si leur véritable objectif est de parvenir à un renouvèlement de la convention collective par le biais de négociations avec le CEC. »

« À mon avis, les modifications proposées à l’article 11 (sauf 11.02 B 2) [modifications à la formule de charge de travail] offenseraient et seraient contraires au projet de loi 124, même si la conséquence est indirecte pour la simple et bonne raison qu’il y aurait une réduction de la quantité de travail effectué pour la même rémunération et que cela obligerait l’employeur à embaucher plus de personnes pour effectuer le travail requis, entrainant ainsi une augmentation au-delà de celle de 1 % autorisée par la loi à l’enveloppe de rémunération totale. Le même raisonnement s’applique à l’article 26.01 [modifications apportées à la charge de travail du personnel enseignant à charge partielle] et aux propositions du Plan de classification [modifications apportées au calcul des échelons]. »

L’équipe du CEC a décidé de prendre le temps de digérer le rapport et de réfléchir aux prochaines étapes. Nous encourageons tout le monde à lire le rapport (disponible ici et sur le site Web du CEC) afin de mieux comprendre l’analyse de M. Brian Keller et l’échec des négociations. Nous nous engageons à assurer la stabilité de la main-d’œuvre pour tous les membres de la communauté collégiale (professeures et professeurs, personnel et étudiantes et étudiants).